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Comment Hélène a décidé de son expérience du cancer

Dernière mise à jour : 10 déc. 2019

Pendant que je recevais la formation RTT à Los Angeles, je me surprenais constamment à penser à ma mère, ou, plutôt, à l'entendre! Marisa Peer nous transmettait des outils phénoménaux, et beaucoup de ce qu'elle nous enseignait, ma mère m'avait déjà dit. J'avais fait 5 heures de vol pour me faire répéter ce que je savais déjà - c'est bien dire que l'on apprend par la répétition! :)


J'aime beaucoup les histoires vraies et celle-ci est celle où ma mère transforme son traitement de radiothérapie en périple de guérison profonde.


À l'époque, je n'appréciais pas son approche et la critiquais sévèrement : je lui disais carrément qu'elle se mettait la tête dans le sable. Lorsqu'elle nous a annoncé sa maladie, la première directive qu'elle nous a donnée était la façon de traiter du mot can... : elle a bien précisé que ce n'était pas SON cancer mais UN cancer et qu'elle refusait de faire sienne cette visite dans son corps. Je m'entends encore lui dire avec une conviction naïve: « Maman, c'est un cancer, tu dois y faire face!! » De plus, elle n'employait le mot de 6 lettres qu'en cas de nécessité absolue. Ce qui était réellement sage de sa part, et que je comprendrais encore mieux en lisant le livre de Bruce Lipton, La biologie des croyances.


Je devrais vous préciser ici que j'ai le souvenir de ma mère qui utilisait le pouvoir de la suggestion et des mots directifs depuis que nous étions tout petits. J'ai plusieurs belles histoires de réussite de sa méthodologie, dont la fois où elle s'est guérie de sa colite ulcéreuse chronique. Elle était en avance sur son temps et il est triste de penser qu'elle devait prétendre avoir entendu ce truc à la télévision ou l'avoir lu dans un magazine pour que les gens autour d'elle ne pensent pas qu'elle délirait.

Alors, de retour à notre histoire! Après la chirurgie, ce fut la radiothérapie. « Je m'en vais au Club Med » nous dit-elle en quittant pour son séjour de 9 semaines à l'hôpital. Puis d'ajouter: « Je ne veux pas vous y voir. Je vais recevoir le traitement le matin, et après j'essaierai tout ce qui s'offre à moi! » C'est ainsi qu'elle a, tous les jours, participé à TOUTES les activités proposées par le centre où elle résidait. Elle voulait rester anonyme, pouvoir s'ouvrir sans être jugée et ne pas avoir à attendre des visiteurs et manquer la fête!


Elle est partie, et a adoré le dessin thérapeutique, qui, dit-elle, stimulait sa créativité et sa concentration, elle a visionné des films dans la salle de théâtre qu'elle n'aurait jamais vus autrement, passait beaucoup de temps au Gi-gong et a établi des relations d'une nouvelle profondeur avec des gens. Tout ce temps, elle canalisait cette énergie renouvelée et les forces qu'elle harnachait pour demander à son corps de se guérir, se régénérer.


Vous savez ce qui était si puissant dans ce qu'elle faisait? Elle ADORAIT être là, elle entreprenait les activités avec enthousiasme, elle était ouverte et en parlait avec joie et cette énergie est DEVENUE elle. Elle était brûlée et elle souffrait, mais beaucoup moins que si elle avait été misérable et s'était plaint à coeur de jour. Je ne dis pas que certains jours n'ont pas été difficiles et que la radiothérapie c'est du gâteau, mais que la façon que vous décidez de vivre devient ce que vous êtes, devient réalité.

Ma mère a créé une réalité qui a changé son expérience de la radiothérapie et l'a aidée à guérir mieux et plus rapidement.


Comme bien des personnes qui font face à la maladie, elle a dû faire face à la colère. Donc, elle a suivi l'atelier sur l'expression de la colère. Ce qui l'a tellement inspirée qu'elle m'a ensuite donné le cours, me transmettant les trucs... Et son apprentissage continue.

L'histoire ne se termine pas là! À son retour, elle a continué de prendre des leçons de piano et des cours d'espagnol. Les gens lui demandaient « Pourquoi prendre des cours d'espagnol (elle habite une petite ville de campagne)? Tu veux voyager »? « Non, c'est parce que j'aime l'espagnol, j'aime l'entendre, et c'est bon pour mon cerveau ». Et, devinez quoi d'autre? Le kickboxing! Elle a commencé à s'entraîner avec des adolescents et elle aura bientôt sa ceinture brune! Comme elle dit si bien: « Ils ne savent pas que j'ai 72 ans - sur le tapis, nous sommes tous les mêmes ».


En conclusion, les événements de nos vies ne dictent pas l'expérience que nous en faisons autant que la signification que nous y attachons. N'écoutez pas les gens qui vous disent de faire face à la réalité - créez votre réalité avec des mots forts, avec joie et avec enthousiasme. C'est pourquoi j'ai choisi la méthodologie RTT : pour aider mes clients à faire comme ma mère et à s'aider par la puissance des mots et de la suggestion. C'est la meilleure façon de lui dire combien je l'aime: en répandant sa très grande sagesse intérieure.

Janylène Turcotte, CRHA, ACC, C. Hyp, RTT

T. 514 576-9578





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